• Rock Voisine, je resterai là....

    Je resterai là....

     

     

     

     

    A l'approche de la Saint Valentin, la mélancolie me gagne et je voudrais tant que LUI me dise....

     

     

    Je dormirai
    Je dormirai là
    Sous ces drapeaux qui marchent au dernier combat
    Près de ta porte
    Le souffle si bas
    Que le diable nous emporte
    Je resterai là près de toi

    Je resterai aux cloches qui sonnent
    Ton dernier rempart à la folie des hommes
    Pas par honneur
    Devoir ou bravoure
    J'inventerai nos heures au nom de l'amour
    Quand la nuit viendra je dormirai là
    Prisonnier des soupirs que tu voudras
    Quand tout s'en ira, je resterai là
    J'attendrai, j'attendrai le temps qu'il faudra

    Je dormirai
    Comme un soir de Noël
    A rêver d'être le premier au réveil
    Le premier reflet dans ton oeil
    Jusqu'au dernier danger
    Ta route immortelle

    Quand la nuit viendra je dormirai là
    Prisonnier des soupirs que tu voudras
    Quand tout s'en ira je resterai là
    J'attendrai, j'attendrai le temps qu'il faudra
    Quand ils seront là j'ouvrirai mes bras
    Si puissants que tout s'évanouira
    Je dormirai là, je resterai là
    J'attendrai, j'attendrai le temps qu'il faudra

    (musique)

    Quand la nuit viendra je dormirai là
    Quand tout s'en ira, je resterai là
    Je dormirai là, je resterai là
    Quand la nuit viendra je dormirai là
    Je resterai là


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  • Pour le plaisir, à écouter....

    Elles viennent au monde dans un cri de joie
    Quelque chose a leur visage
    Une emotion qui ne s'explique pas
    Entre douceur et courage
    Elles ont le monde a leurs pieds
    Quelques fois pour un sourire qu'on attend pas
    Elles sont prêtent a donner
    Tout ce qu'on leur prendra

    refrain:

    Pour une idée pour un homme
    Pour une terre qu'on abandonne
    Une femme sait ouvrir son coeur
    Comme un souffle un cri de guerre
    Là où les autres pourrait se taire
    Une femme parle avec son coeur
    Elle defie le monde
    Au ciel un idéal
    Pour qu'a l'amour succombe
    Les fleurs du mal

    Au bord d'un fleuve au fond d'un vieux village
    Elles s'agenouillent en prière
    Comme un roseau se lance du fond d'un mareccage
    Elles cherchent un peu de lumière
    Elles attendent même ces rivières,
    Ces montagnes, ou l'on trouve l'or parfois
    Elles donnent sans compter
    Ce que dieu leur rendra

    Refrain:

    Pour une idée pour un homme
    Pour une terre qu'on abandonne
    Une femme sait ouvrir son coeur
    Comme un souffle un cri de guerre
    Là où les autres pourrait se taire
    Une femme parle avec son coeur
    Elle refait le monde
    Au feu d'un idéal
    Pour qu'a l'amour succombe
    Les fleurs du mal

    Pour une idée pour un homme
    Pour un enfant qu'on abandonne
    Une femme sait pourquoi elle pleure
    Comme un souffle un cri de guerre
    Là où les autres desespèrent
    Une femme parle avec son coeur

    Une femme parle avec son coeur.....
    Une femme ....


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  • Les chanteurs d'aujourd'hui, sont parfois mignons et ont parfois un beau filet de voix, mais aucun n'attendra la perfection d'Elvis Presley... ni ses beaux yeux!

    Elvis Presley

     

    8 chansons de légende


    Juillet 1973. Elvis Presley pénétre les mythiques studios Stax de Memphis pour enregistrer ses plus grand titres. Des studios où il reviendra une deuxième fois, en décembre 1973.

    40 ans plus tard, alors qu'est réédité un coffret réunissant ses 28 titres, Marc Bertin, chroniqueur musique, revient sur cet enregistrement, en partenariat avec Legacy.

    10 décembre 1973, premier soir des deuxièmes sessions d’enregistrement réservées aux studios Stax de Memphis, Tennessee. Spectateur assidu du programme "Monday Night Football", Elvis y fait livrer des téléviseurs grand écran. Et, comme il est temps de dîner, Sa Majesté commande 300 hamburgers, dégustés sur les cartons d’emballage. Les restes du festin régaleront les gamins du quartier.
    Plus d'un milliard de spectateurs

    1973, année mouvementée, s’il en fut, dans un destin pourtant fort pourvu en la matière… Le 14 janvier, à 12h30, sur la scène du Honolulu International Arena, l’enfant de Tupelo, Mississippi, livre une prestation devant un public estimé à un milliard et demi de spectateurs ; 30 chansons gravées pour l’histoire dans un double album "Aloha from Hawaii via satellite".

     

    Elvis Presley


    Quelques mois plus tard, en octobre, le divorce avec Priscilla, qui l’avait quitté pour Mike Stone (son professeur de karaté), est enfin prononcé. Le couple était séparé depuis trois ans déjà. Splendeur et misère cristallisées en une espèce de clin d’œil à l’ironie mordante. Ce qui, en somme, pose Elvis Aaron Presley comme l’artiste de tous les superlatifs.

    1973, Hollywood et les 31 films appartiennent au passé, car depuis le "’68 Comeback Special" diffusé sur NBC, Elvis a repris sa couronne ainsi que la route. Et si le performer irradie Las Vegas, le chanteur n’en oublie pas son métier, l’inexplicable frisson des répétitions en groupe avant que ne tourne la bande. Il lui faut donc du matériel.

    Une vie perso chaotique mais toujours aux studios
    En outre, au milieu des turbulences domestiques (l’état de santé vacillant, les addictions, la garde alternée de Lisa Marie, la ronde des conquêtes, la pression de cette canaille de colonel Parker…), il ressent la nécessité d’évoluer à la maison. Après tout, entré dans la carrière chez Sun Records en 1954, c’est encore à domicile, que le triomphal "From Elvis in Memphis" fut conçu dans le cocon d’American Studios en 1969.

    Aussi, naturellement, le choix se porte sur Stax, maison soul fondée en 1958, dont les étoiles ont pour noms Rufus Thomas, Wilson Pickett, Sam & Dave, Booker T. & The MG’s, Albert King, Johnnie Taylor, Eddie Floyd ou le champion toutes catégories de l’écurie : Otis Redding.

    Pourtant, lors de la première session d’enregistrement, du 21 au 25 juillet, les musiciens du label, orfèvres de cet inimitable Memphis Sound à des lieux de la joliesse polie Motown, se montrent trop intimidés par l’aura du reclus de Graceland. À tel point que ce dernier vient poser sa voix sur les pistes instrumentales sans jamais croiser âme qui vive.
    Le résultat : six ébauches nullement satisfaisantes.

    Elvis dort le jour, enregistre la nuit
    Donc, retour en décembre, du 10 au 16, cette fois-ci en compagnie de son orchestre de tournée et d’une poignée d’accointances madrées venues de Nashville, notamment James Burton et Norbert Putnam. L’objectif : mettre en boîte 18 titres en une semaine.

    La légende voudrait que Isaac Hayes, pourtant au sommet de la gloire, décalât sa réservation… Le répertoire, choisi avec soin, est éclectique au possible : Chuck Berry, Waylon Jennings, Bert Kaempfert, Larry Gatlin, Tony Joe White et même Claude François ! Le rituel, lui, demeure immuable : 3 à 5 chansons par nuit car, désormais, la journée, Elvis dort.

     

    Elvis Presley


    Sans oublier une poignée de ballades capturées dans la résidence de Palm Springs, Elvis se retrouve avec une trentaine de chansons, suffisamment pour remplir au bas mot deux albums. Toutefois, RCA, sa maison de disque, décide d’en éditer trois : "Raised on Rock" (1973), "Good Times" (1974) puis "Promised Land" (1975).
    Une espèce d’hérésie quand on prend conscience — certes rétrospectivement — du rythme infernal des sorties durant la décennie 1970, dominée par une quantité hallucinante de live.

    Surtout, ces enregistrements, les ultimes d’une telle qualité, où la voix du Caruso hilbilly fait comme rarement corps avec un groupe aussi souple dans la country que dans le rock et la soul, démontrent la plénitude de leur interprète (qui, pour l’anecdote fit les prises de "Help Me" à genoux, en posture de suppliant s’adressant au Seigneur), alors âgé de 38 ans. À tel point qu’entre 1973 et 1975 pas moins de 6 singles se classèrent dans le Top 40 : "Raised on rock", "I’ve got a thing about you baby", "Promised Land", "If you talk in your sleep", "My Boy" et "Mr. Songman".

    2013, l’outrage est enfin réparé : présentés chronologiquement, les 28 masters (et les 27 prises alternatives) redonnent l’exacte cohérence d’un moment de grâce, véritable de chant du cygne avant les adieux définitifs au music-hall le 16 août 1977.

    Article tiré du nouvel observateur

     


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