-
Par Libre 11 le 20 Novembre 2012 à 01:00
Une chanson de Serge Lama qui me fait monter les larmes aux yeux, à chaque fois que je l'écoute... De la sensualité aux travers des mots qui m'emmenent au ciel...
On n'entend plus de telles chansons, on n'entend plus de telles musiques, on ne voit plus d'interprètes aussi charismatiques.... Merci au temps révolu, et tous nos regrets désespérés de ne plus pouvoir rêver à un avenir rempli d'histoires merveilleuses ....
(Parlé:)
Dans un harem byzantin
Où pour trouver le paradis
Je m'étais déguisé en chien
Une esclave m'a dit :
Moi je voudrais des perles lourdes
Des perles noires, des émaux
Être muette et presque sourde
Pour que tu me berces de mots
Des mots qui ressemblent à la mer
Des mots où l'on voit à travers
Des mots d'amertume et d'amour
Des mots tendres et des mots lourds
Moi je voudrais des chambres pleines
Où je m'étendrais toute nue
Cerclée de chiennes et de chaînes
Buvant des boissons inconnues
Des boissons de vie et de mort
Des coupes pleines à ras bord
Où poser mes lèvres mouillées
Sur des sofas, agenouillée
Moi je voudrais un noir esclave
Aux dents blanches fortes et cruelles
Qui partagerait mes entraves
Et qui m'emmènerait au ciel
Dans la moite langueur du soir
Moi toute blanche lui tout noir
Il mordrait mon corps en rampant
Avec des lenteurs de serpent
Moi je voudrais être une fille
Qu'on épuiserait de plaisir
Derrière des vitres et des grilles
Jusqu'à dormir jusqu'à mourir
Sous mes paupières violacées
Tu vois je n'ai qu'une pensée
Être une femme pour de vrai
Une vraie femme s'il te plaîtParoles: Serge Lama. Musique: Yves Gilbert 1972
48 commentaires -
Par Libre 11 le 2 Novembre 2012 à 01:00
Que pourrais-je rajouter aux paroles, aux souvenirs et à l'émotion que soulève cette chanson...1973, mes meilleurs souvenirs... A l'époque, j'étais en pension dans les P.O. où j'ai passé mon BEPC... J'y croyais en l'avenir, j'y croyais au grand amour et je me savais invicible (lol)...
Elle court, elle court,
La maladie d´amour,
Dans le cœur des enfants
De sept à soixante dix-sept ans.
Elle chante, elle chante,
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris.
Elle fait chanter les hommes et s´agrandir le monde.
Elle fait parfois souffrir tout le long d´une vie.
Elle fait pleurer les femmes, elle fait crier dans l´ombre
Mais le plus douloureux, c´est quand on en guérit.
Elle court, elle court,
La maladie d´amour,
Dans le cœur des enfants
De sept à soixante dix-sept ans.
Elle chante, elle chante,
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris.
Elle surprend l´écolière sur le banc d´une classe
Par le charme innocent d´un professeur d´anglais.
Elle foudroie dans la rue cet inconnu qui passe
Et qui n´oubliera plus ce parfum qui volait.
Elle court, elle court,
La maladie d´amour,
Dans le cœur des enfants
De sept à soixante dix-sept ans.
Elle chante, elle chante,
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris.
Elle court, elle court,
La maladie d´amour,
Dans le cœur des enfants
De sept à soixante dix-sept ans.
Elle chante, elle chante,
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris.
Elle fait chanter les hommes et s´agrandir le monde.
Elle fait parfois souffrir tout le long d´une vie.
36 commentaires -
Par Libre 11 le 12 Octobre 2012 à 01:00
Mes premiers émois à l'époque... J'avais 12 ou 13 ans et je pleurais à l'écouter... Je vivais mon premier chagrin d'amour, il s'appelait Joël V. et c'était au camping du Lac de Castillon....
Aujourd'hui, je l'entends à nouveau et l'émotion est toujours là....
Quand la mer se retire
Il ne reste plus rien
Une larme, un sourire
Quelques mots qui ne s'oublient pas
Quand la mer se retire
Il ne me reste rien
Sans espoir, sans amour
Quelque part dans le sable fin.
Les jours, les nuits profondes
Je ne les oublierai pas
Le soleil pour moi n'est plus qu'une ombre
Et ma vie je la vivrai sans toi
Quand la mer se retire
Il ne reste plus rien
Le ciel gris
Mon ennui quelque fois
Que je garde en moi
Et toi la fille si belle
Un jour tu me reviendras
Oubliant nos amours trop cruelles
Et ma vie je la vivrai pour toi.
51 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique