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    Une chanson de Serge Lama qui me fait monter les larmes aux yeux, à chaque fois que je l'écoute... De la sensualité aux travers des mots qui m'emmenent au ciel...

    Je voudrais être une esclave

    On n'entend plus de telles chansons, on n'entend plus de telles musiques,  on ne voit plus d'interprètes aussi charismatiques.... Merci au temps révolu, et tous nos regrets désespérés de ne plus pouvoir rêver à un avenir rempli d'histoires merveilleuses ....


    (Parlé:)
    Dans un harem byzantin
    Où pour trouver le paradis
    Je m'étais déguisé en chien
    Une esclave m'a dit :

    Moi je voudrais des perles lourdes
    Des perles noires, des émaux
    Être muette et presque sourde
    Pour que tu me berces de mots
    Des mots qui ressemblent à la mer
    Des mots où l'on voit à travers
    Des mots d'amertume et d'amour
    Des mots tendres et des mots lourds
    Moi je voudrais des chambres pleines
    Où je m'étendrais toute nue
    Cerclée de chiennes et de chaînes
    Buvant des boissons inconnues
    Des boissons de vie et de mort
    Des coupes pleines à ras bord
    Où poser mes lèvres mouillées
    Sur des sofas, agenouillée
    Moi je voudrais un noir esclave
    Aux dents blanches fortes et cruelles
    Qui partagerait mes entraves
    Et qui m'emmènerait au ciel
    Dans la moite langueur du soir
    Moi toute blanche lui tout noir
    Il mordrait mon corps en rampant
    Avec des lenteurs de serpent

    Moi je voudrais être une fille
    Qu'on épuiserait de plaisir
    Derrière des vitres et des grilles
    Jusqu'à dormir jusqu'à mourir
    Sous mes paupières violacées
    Tu vois je n'ai qu'une pensée
    Être une femme pour de vrai
    Une vraie femme s'il te plaît

    Paroles: Serge Lama. Musique: Yves Gilbert   1972


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    Que pourrais-je rajouter aux paroles, aux souvenirs et à l'émotion que soulève cette chanson...1973, mes meilleurs souvenirs... A l'époque, j'étais en pension dans les P.O. où j'ai passé mon BEPC... J'y croyais en l'avenir, j'y croyais au grand amour et je me savais invicible (lol)...

    Maladie d'amour


    Elle court, elle court,
    La maladie d´amour,
    Dans le cœur des enfants
    De sept à soixante dix-sept ans.
    Elle chante, elle chante,
    La rivière insolente
    Qui unit dans son lit
    Les cheveux blonds, les cheveux gris.

    Elle fait chanter les hommes et s´agrandir le monde.
    Elle fait parfois souffrir tout le long d´une vie.
    Elle fait pleurer les femmes, elle fait crier dans l´ombre
    Mais le plus douloureux, c´est quand on en guérit.

    Elle court, elle court,
    La maladie d´amour,
    Dans le cœur des enfants
    De sept à soixante dix-sept ans.
    Elle chante, elle chante,
    La rivière insolente
    Qui unit dans son lit
    Les cheveux blonds, les cheveux gris.

    Elle surprend l´écolière sur le banc d´une classe
    Par le charme innocent d´un professeur d´anglais.
    Elle foudroie dans la rue cet inconnu qui passe
    Et qui n´oubliera plus ce parfum qui volait.

    Elle court, elle court,
    La maladie d´amour,
    Dans le cœur des enfants
    De sept à soixante dix-sept ans.
    Elle chante, elle chante,
    La rivière insolente
    Qui unit dans son lit
    Les cheveux blonds, les cheveux gris.

    Elle court, elle court,
    La maladie d´amour,
    Dans le cœur des enfants
    De sept à soixante dix-sept ans.
    Elle chante, elle chante,
    La rivière insolente
    Qui unit dans son lit
    Les cheveux blonds, les cheveux gris.

    Elle fait chanter les hommes et s´agrandir le monde.
    Elle fait parfois souffrir tout le long d´une vie.

     

     

    Maladie d'amour


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  • Mes premiers émois à l'époque... J'avais 12 ou 13 ans et je pleurais à l'écouter... Je vivais mon premier chagrin d'amour, il s'appelait Joël V. et c'était au camping du Lac de Castillon....

    Aujourd'hui, je l'entends à nouveau et l'émotion est toujours là....

     

    Quand la mer se retire
    Il ne reste plus rien
    Une larme, un sourire
    Quelques mots qui ne s'oublient pas
    Quand la mer se retire
    Il ne me reste rien
    Sans espoir, sans amour
    Quelque part dans le sable fin.
    Les jours, les nuits profondes
    Je ne les oublierai pas
    Le soleil pour moi n'est plus qu'une ombre
    Et ma vie je la vivrai sans toi

    Quand la mer se retire
    Il ne reste plus rien
    Le ciel gris
    Mon ennui quelque fois
    Que je garde en moi
    Et toi la fille si belle
    Un jour tu me reviendras
    Oubliant nos amours trop cruelles
    Et ma vie je la vivrai pour toi.


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